jeudi 20 juin 2013

Rome - 6 au 10 juin 2013.

Si Venise est ma ville préférée dans le monde entier, Rome l’est pour L'Autre. Aussi, il n’est pas surprenant que nous y retournions le plus souvent possible. Au menu cette fois-ci : dégustation des saveurs italiennes chez Eataly, visite de la Galleria Borghese et un saut dans le XVIe siècle par une visite d’une exposition sur Tiziano à la Scuderie del Quirinale (non pas Tiziano Ferro, mon chanteur italien préféré, mais bien Le Titien, le peintre)… et pour le reste du temps se perdre et flâner dans Rome...

Nous avons logé à l’hôtel Palazzo Al Velabro, situé tout près de l’église Santa Maria in Cosmedin (où se trouve la célèbre Bocca della Verità). Il s'agit davantage d'un apart-hôtel qu’un hôtel classique. Notre « chambre » comportait un salon d’entrée, une salle à manger et une chambre avec W.-C. attenantes. La vue de la petite terrasse du salon était pas si mal… jugez-en par vous-même (au fond c’est le Palatino, le bâtiment beige à gauche est l’hôtel Kolbe, où nous sommes déjà allés – tranquille et petit déjeuner plus copieux, car il y a un restaurant sur place).




Après avoir visité la succursale d’Eataly à Milan, l’automne dernier (minuscule et dans le sous-sol d’un magasin Coin, j’y ai même trouvé des chips Miss Vickie’s !!!??!! C’est italien ça ?), et celle de New York, en mars de cette année (très bel et grand espace avec plein de comptoirs pour luncher sur place et où nous avons mangé dans l’un des deux restaurants des pâtes trop cuites servies avec fruits de mer et piments jalapeño. À trop vouloir s'adapter aux goûts locaux ou à repenser la cuisine simplissime italienne, on peut en perdre l’essence et l'âme… mais le café était très bon, au moins !!!), je m’attendais à entrer dans la grotte d’Ali Baba de la boustifaille italienne…. mais je pense qu’Ali Baba a fait redécorer sa grotte par Philippe Stark (ou un autre designer minimaliste). 

C’est un immeuble immense sur quatre niveaux comprenant un centre des congrès, des salles de formation et d’enregistrement d’émissions de télé, deux restaurants (dont un de haute cuisine, voir la photo), un café, un bar à vin et naturellement toutes les sections d’une épicerie fine. J’avais lu quelque part que les concepteurs du projet voulaient faire d’Eataly Rome le deuxième endroit le plus visité de la ville, après le Vatican !!! Ils auront des croûtes à manger, car l’endroit est vraiment décentré de tous les points d’intérêts courus par les touristes et seulement des aficionados de la bonne chair, comme nous, feront ce détour.


Salle à manger du Restorante Italia - Atmosphère spartiate. 
Les produits qu’on y retrouve sont extraordinaires, mais pas représentatifs de l’ensemble de l’offre italienne (j’ai été surpris du peu de choix des huiles d’olive, car je cherchais une huile en particulier – Domenica Fiore Olio Reserva, considérée la meilleure huile d’olive au monde en 2013 – provenant de la région d’Orvieto, en Ombrie, pas vue !!!, – Je cherchais aussi un sel au citron Falksalt Fiocchi di sale, que j’avais déjà acheté à Rome, connait pas !!!... c’est vrai qu’il ne provient pas d’Italie, mais de Chypre, par contre j’ai vu un sel rose de l’Himalaya !!!). En conclusion, c’est un endroit remplis de perles, mais dans une atmosphère trop aseptisée.

C’est comme si on avait voulu être le fournisseur de la « La Grande Bouffe », mais à partir d’un entrepôt frigorifique aussi froid qu’une salle d’autopsie !!! Il manque de chaleur, de bonheur. En plus, il y a plein de petites boutiques spécialisées un peu partout au fil de vos randonnées dans Rome qui peuvent vous offrir les mêmes produits, voire davantage.





Exposition Tiziano


ÉMOUVANT !
Superbe exposition des œuvres de Le Titien, ce grand peintre vénitien (1490 – 1576), regroupant des tableaux provenant des plus grands musées du monde : Le Louvre (Paris), Le Prado (Madrid), The National Gallery (Londres), Galleria degli Uffizi (Florence), Washington National Gallery, Galleria dell’Accademia (Venise), etc. 

Les couleurs sombres des murs et l’éclairage parfait mettaient en valeur ces chefs-d’œuvre. Une vraie émotion qui valait, à elle seule, le voyage à Rome.


Au fil des promenades

Je suis reconnu pour être un guide et un co-pilote hors-pair, mais cette fois-ci à Rome, j’étais complètement perdu... Moi qui n’a même pas besoin de carte pour se retrouver dans les labyrinthes de Venise !!! Je n’en revenais pas moi-même, car ce n’était pas ma première visite dans la Ville Éternelle. C’est comme si le Nord n’existait plus. Mais n’ayez crainte pour moi, parce que L'Autre, pour une fois, a pris la relève. Même « écarté », nos promenades n’ont été que plus belles en surprises. 

Je vous propose donc un petit condensé visuel des beautés rencontrées sur notre parcours.


Qui a déjà dit que le "drabe" n'était pas beau ?  


Église Sant'Andrea.

Portes à damiers polychromes.

On sent le vécu ! 


Portes cloutées au détour d'un chemin.



Photo : Camil Lagacé. Tous droits réservés
Une petite rue de nuit près de la Piazza Venezia.


San Giovanni Decollato e Oratorio.

Église Santa Maria in Campitelli.

Le Panthéon, la nuit.

Cour intérieure de la Faculté d'architecture.

Autoportrait.

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